Cartes construites à partir des données de la Métropole et de données récoltées par l’équipe

1.B.04
Le Ban-Saint-Martin

Jussy
Carte de la commune de Le Ban-Saint-Martin

Là où l’eau joue des Tour

Commune périurbaine, très dense, du fait notamment de sa proximité avec le centre-ville de Metz, et de sa géographie présentant, outre les pentes du Mont-Saint-Quentin, un terrain étiré, facile à occuper et sur lequel construire.

Étendu en contre-bas des reliefs, le Ban Saint-Martin se caractérise par ailleurs par sa position de lieu d’acheminement de toutes les eaux des versants des communes situées en hauteur. Elle reçoit les eaux et doit se charger de les infiltrer, les gérer, les conduire… et parfois donc de les subir.

Voyons un peu les histoires d’eau, de haut, et d’oh! qui s’y déroulent :

Eau, d’abord, car 70% du secteur urbanisé, situé dans la partie basse du territoire, est en zone inondable, avec certaines parcelles sous l’emprise du secteur le plus à risque du PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondation). La raison : des implantations successives, suite aux destructions dont le Ban a fait les frais à de nombreuses reprises, dans le fond de la vallée de la Moselle, parfois même en dessous du niveau de la rivière. Et les eaux de ruissellement, de la commune mais aussi et surtout de celles situées en amont et de leurs grandes nappes imperméabilisées, jouent également un rôle important.
Eau, toujours, car outre la problématique liée aux inondations, c’est l’existence de plusieurs espaces publics et équipements en bord de Moselle – dont le fameux « parc aux lapins », autre nom du lieu dit Les Sables – qui constituent des opportunités pour infiltrer, créer des milieux humides adaptés, ne plus subir cette position mais la transformer en atout !

Haut, ensuite, car bien que les pieds mouillés, la commune à la tête dans un couvert arboré de qualité. Il suffit en effet de lever les yeux pour voir des arbres, ceux du Mont Saint-Quentin notamment qui toisent les quartiers pavillonnaires, le Ban Saint-Martin en constituant l’une des portes d’entrée.
Haut, aussi, car si aucun vestige n’a subsisté dans la ville aux vagues de destruction, la présence et le rôle de belvédère militaire des Côtes est encore aujourd’hui bien visible, et la Tour Bismarck en est l’un des marqueurs les plus emblématiques.

« Oh ! », enfin, car c’est ce qu’un piéton s’exclame quand il tente de rejoindre le centre-ville, pourtant à un kilomètre à vol d’oiseau, buttant sur les difficultés rencontrées pour franchir les bras de la Moselle et l’A31.

Une rue qui offre une vue sur le Mont Saint-Quentin, et une pente toute trouvée pour l’eau qui veut dévaler. (photo apportée par les représentants de la commune)
La RD603, route qui structure mais joue aussi le rôle de coupure du fait du grand nombre de voitures. (photo apportée par les représentants de la commune)
Mont Saint-Quentin, la Tour Bismarck à proximité. (photo apportée par les représentants de la commune, crédits : AGURAM)
Le parc aux lapins et ses grandes étendues à l’allure si spécifique.

Site internet de la commune : https://www.ban-saint-martin.fr